Le Niger, à l’instar de la communauté internationale s’est engagé à lutter contre le phénomène de la traite des personnes. Cet engagement s’est traduit à travers l’adoption en 2010 de l’ordonnance 2010-086 relative à la lutte contre la traite des personnes. Toujours s’inscrivant dans cette dynamique, le gouvernement du Niger a aussi par décret 2015-182/PRN/MJ/GS du 10 avril 2015 instituée, une Journée Nationale de Mobilisation contre la traite célébrée le 28 septembre de chaque année, modifié et complété en septembre 2020 pour intégrer l’aspect esclavage.
La consécration de cette journéevise à informer la population sur les risques récurrents de la traite des personnes, promouvoir des mécanismes de prise en charge des victimes et vulgariser les données statistiques sur la traite des personnes, mais aussi, la détermination de l’Etat du Niger à lutter contre l’esclavage.
Cette année 2021, c’est la région de Zinder qui a abrité les activités commémoratives de la Journée Nationale de Mobilisation contre la traite des personnes et l’esclavage placée sous le thème central : « Le bilan de la mise en œuvre de l’ordonnance 2010-86 du 16 du 16 décembre 2010 relative à la lutte contre la traite des personnes et l’état des lieux de lutte contre l’esclavage au Niger : Quelles leçons tirées .»
Autour de ce thème central, plusieurs sous thèmes ont fait l’objet de débats télévisés enregistrés et diffusés sur les medias publics et privés en langues française, haoussa et djerma, accompagnés de la rediffusion du sketch de sensibilisation sur la traite des personnes.
Aussi, quatre (04) conférences publiques se sont tenues dans le même cadre à l’ENSP de Zinder, un débat télévisé en direct organisé à Zinder et une soirée culturelle à la Maison des Jeunes et de la Culture.
Toutes ces activités ont été organisées par l’ANLTP/TIM en partenariat avec l’OIM, EUCAP SAHEL Niger, l’ICMPD, l’ONUDC et le BIT sous le haut patronage du Ministre de la Justice garde des sceaux représenté par son conseiller technique, Moumouni Hamidou. Y ont pris part, les autorités administratives et coutumières de la Région de Zinder, des participants composés des bureaux régionaux de l’ANLTP/TIM, des autorités communales, des partenaires techniques et financiers, d’enseignants chercheurs, des para-juristes de l’association Timidria, d’étudiants, des éléments des FDS, des leaders religieux et de la population en général.
0 commentaires